|
Connerama, hier soir traversée dans la nuit. Le pays qui tire son nom de la rivière qui le traverse, alterne montagnes, prés, lacs et rivières. Ce matin, tombent de très courtes pluies, le pays est magnifique sous les arc-en-ciels.avons campé à Cong, où se trouve l'abbaye du même nom fondée au XIIe siècle par le roi du Connaught et d'Irlande Turlough O'Connor. En rejoignant Clifden, nous découvrons Joyce Country, partie est du
, la route est assez défoncée et surtout très étroite. Mieux vaux ne pas y croiser d'autres voitures et rouler doucement. C'est encore mieux à vélo, à condition d'aimer le vent. La route mérite bien son nom, on a réellement l'impression de voir la baie du ciel. Les ronces et les clôtures peuvent être insufissantes pour empêcher les moutons de traverser la route.
à Clifden, mais à cause du marché ce jour-là, notre route est déviée et nous ne retrouvons pas le bon chemin. Quelques kilomètres plus tard, nous décidons de continuer sur la route qui fait le tour de Roundstone Bog. Entre ces marais et la mer, on trouve quelques rares terres autour de deux ou trois villages.
Connemara offre une grande diversité de paysages, et abrite en conséquence beaucoup d'espèces animales et végétales. Ce sont sont surtout les phoques qu'on apperçoit sur les plages, tandis que de nombreux mamifères (renards, hermines, loutres) occupent les landes, les marais et les tourbières.
Connemara, petit cheval robuste ou grand poney connu dans le monde entier. Des espèces endémiques de bruyères croissent dans les landes et sur les flancs des montagnes.marais et les lacs sont très poisonneux, ce qui fait le bonheur des pêcheurs. Les ornithologues ne sont pas moins ravis, vu la quantité de passeraux, rapaces et autres oiseaux (pinsons, troglodytes, rouges-gorges, traquets, pipits, litornes, etc). Le représentant le plus célèbre de cette faune est le
y a quelques milliers d'années, cette région d'Irlande était couverte de forêts. Les matières organiques se sont accumulées au fond des marais, mais dans ce milieu froid et stagnant, elles ne se sont pas décomposées entièrement. Le reste, en perdant leur azote et leur oxygène, s'est peu à peu transformé en hydrocarbures, conservant sa structure de fibres végétales.
tard, le niveau de l'eau a baissé et la tourbe a été découpée en briquette par les hommes. Elle servait de combustible bien qu'ayant une valeur calorifique trois fois plus faible que le charbon. Aujourd'hui encore, certaines tourbières du Connemara sont exploitées.
douze sommets). Le plus haut est le Benbaun qui culmine à 730 mètres. Ils sont entourés à l'est par une chaîne de lacs, et au nord par le Connemara National Park. Cette région et celle des marais au sud n'est plus très habitée, les seuls villages sont près des côtes. C'est en partie ce qui rend le Connemara aussi sauvage.haute chaîne de montagne qui occupe le coeur du Connemara sont les Twelve Bens (les
moment de retrouver la bonne route, nous nous trompons encore et nous voici repartis vers le sud, en direction de Carna. Vu le nombre de routes dans cette région, il faut croire que nous le faisions exprès ! Mais cela n'a aucune importance, nous avons tous notre temps. C'est encore l'occasion de constater que même si les paysages du Connemara diffèrent les uns des autres, c'est toujours de l'eau, de l'herbe, des cailloux et des corbeaux...
An Teach Dóite). De là, nous repartons vers les Twelve Bens, en traversant des paysages de tourbières.avoir fait le tour de la péninsule, nous retrouvons un lieu que nous connaissons bien, car c'est la troisième fois que nous passons à Maam Cross (
nuages s'ammoncellent sur les Twelve Bens, mais le ciel reste bleu au-dessus de notre route. Nous pouvons dire que cette journée a plutôt été bonne, malgré un ciel plutôt gris, nous avons toujours évité la pluie. Finalement ce n'était pas si mal de se perdre plusieurs fois...
Parc National du Connemara comprend quatre des Twelve Bens, pour une superficie totale d'environ 2000 hectares. A l'entrée se trouve un "Visitor's Center", où sont exposés dans une enfilade de salle des panneaux et des objets sur la faune et la flore locale, ainsi que sur la formation et l'exploitation des tourbières. Quelques scènes sont reconstituées, accompagnées de commentaires audio. De là, on part visiter le parc. Connemara National Park. de notre promenade, nous avons étés accostés par un garde du parc : nous étions dans une zone protégée et interdite à la visite. Mais pas vraiment signalée. Nous avons alors simplement fait demi-tour. Evitez donc de suivre les sentiers qui ne sont pas explicitement balisés, même s'ils ont l'air de sentiers ordinaires tout à fait anodins...
|
||||||||
© 2003-2005 A. de la Pinsonnais. Toute reproduction même partielle est interdite sans l'autorisation préalable de l'auteur. |